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Hôpital de Garches : des parents mobilisés contre la fermeture d'un service

Quatre parents d'enfants atteints d'un cancer font la grève de la faim pour protester contre la fermeture du service de cancérologie de l'hôpital de Garches dans les Hauts-de-Seine. Ce service soigne les enfants sur lesquels les traitements standards ne fonctionnent pas.
Article rédigé par Bruno Rougier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Lisbeth, Lucette, Isabelle et Charles (en bas) sont en grève de la faim © Radio France/Bruno Rougier)

Des parents d'enfants atteints d'un cancer font la grève de la faim pour protester contre la fermeture du service de cancérologie de l'hôpital de Garches dans les Hauts-de-Seine. Ce service soigne les enfants sur lesquels les traitements standards ne fonctionnent pas.

Dans son service, le Docteur Nicole Delépine propose des soins personnalisés, adaptés à chaque cas, une thérapie pratiquée aux Etats-Unis qui selon elle a fait ses preuves, elle parle de 80 % de résultats.

Pas de nouveaux recrutements

Mais la direction de l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) estime que ce service ne respecte pas les bonnes pratiques, que l'approche du Dr Delépine fait l'objet de controverse depuis des années. La direction met d'ailleurs en doute les résultats annoncés par ce médecin.

Pour tenter d'éviter la fermeture de son service, le docteur Delépine a elle décidé de ne pas prendre sa retraite : "Comme depuis deux ans, on nous a empêchés de recruter  des médecins, je ne me sens pas le droit d'abandonner les collègues ".

Les quatre grévistes de la faim ont bien l'intention de rester sur place jusqu'à ce qu'ils obtiennent le maintien de cette unité. L'AP-HP a prévu les premiers transferts de patients vers d'autres hôpitaux au cours du mois de juillet.

Vendredi après-midi, la direction de l'AP-HP a tenté de rassurer les parents en promettant la poursuite des traitements en cours, à l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne -Billancourt. 

L'une des familles concernée a dit redouter, malgré les promesses, le retour à un traitement "classique". 

  (L'hôpital de Garches © Radio France/Bruno Rougier)
 

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