Handicap : l'association Mon clin d'œil à toi't redonne à des jeunes leur indépendance au sein d'une résidence adaptée
Louis, Cloé, Paul, Justine et Irène ont tous un handicap mental, et viennent réaliser leur rêve : quitter leurs parents pour s’installer dans leur propre appartement. Ils partagent aujourd'hui des moments en commun, tout en conservant leur indépendance.
Dans son nouvel appartement, Cloé Monclin, 24 ans, atteinte de trisomie 21, a rapidement trouvé ses marques. Un petit cocon de 50 m2, qu'elle a décoré à son goût. C'est sa mère, Stéphanie Monclin, qui est à l'origine du projet Mon clin d'oeil à toi't. "Les besoins ne sont plus les mêmes. (…) Les jeunes n'ont plus envie forcément de se retrouver dans un foyer, dans des gros collectifs", explique-t-elle. La résidence accueille cinq jeunes en situation de handicap. Chacun y loue son propre appartement. Facile d'accès, l'immeuble est situé tout près des transports et des commerces. Leur salaire, d'environ 600 euros, permet de financer le loyer et les charges, soit 250 euros par mois. Une animatrice est présente quotidiennement dans un local de la résidence.
Indépendance et handicap
D'autres projets permettent aux jeunes en situation de handicap de renouer avec leur autonomie : le chef Thierry Marx a notamment monté une école de cuisine de la deuxième chance, qui forme, entre autres, des personnes atteintes d’un handicap. Les "Cafés Joyeux" donnent quant à eux du travail à des personnes en situation de handicap. Par ailleurs, le béguinage réunit des logements privatifs, autour d’un jardin et d'espaces communs. Le principe ? L’entraide. Ils se "développent de plus en plus dans les petites communes", indique la journaliste Valérie Heurtel, présente sur le plateau du 13 Heures, jeudi 7 juillet.
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