Les habitants de deux petites villes se sont mobilisés ce samedi 17 mars pour défendre leurs maternités.
Ils ont bravé la pluie pour défendre leurs maternités, menacées par le projet de réorganisation territoriale. D'ici quelques mois, les femmes enceintes devront aller accoucher à Saint-Dizier, dans le département voisin. Inimaginable pour ces manifestantes, attachées à un service à taille humaine. Pour le personnel soignant aussi, maintenir une maternité de proximité est une nécessité. "Ce serait pour nous une catastrophe, tout simplement parce que (...) la sécurité ne sera pas assurée", affirme Sylviane Langohr, sage-femme à la maternité de Bar-le-Duc (Meuse).
Deux tiers des maternités françaises ont disparu en 40 ans
Même les commerçants ont tenu à manifester leur solidarité. Ils ont baissé leurs rideaux pour se joindre au cortège. Même combat à Clermont (Oise), où près de 300 personnes ont manifesté contre la fermeture de leur service d'obstétrique. En 40 ans, deux tiers des maternités françaises ont fermé leurs portes.
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