Filiation, prise en charge financière, autoconservation : les enjeux de la PMA
C’était une promesse du candidat Macron en 2017. Le projet de loi défendu par la ministre de la santé Agnès Buzyn sera débattu à la rentrée 2019. Accès aux origines, prise en charge du coût... plusieurs questions font encore débat. Isabelle Laurans, co-fondatrice de l’association Mam’ensolo y répond.
- Êtes-vous favorable à ce que l'enfant puisse connaître son mode de filiation?
Isabelle Laurans : Oui, à condition que cela ne soit pas inscrit à l'Etat civil. Il faudrait que la déclaration d'accès au don soit conservée dans un endroit sécurisé auquel seul l'enfant qui souhaite connaître sa filiation aura accès.
- Est-ce que la PMA étendue aux femmes seules ou aux couples de femmes doit être remboursée par la Sécurité sociale?
Isabelle Laurans : Oui, nous demandons la liberté, l'égalité et la fraternité devant le projet parental. On doit être considérées commes les couples hétérosexuels.
- L'autoconservation des ovocytes est aussi l'une de vos revendications?
Isabelle Laurans : Oui, c'est très important. La société retarde sans cesse le moment du premier enfant désiré. L'autoconservation des ovocytes permettrait de répondre au déficit de gamètes.
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