Greffe de mains : la compatibilité entre donneur et receveur comme véritable obstacle
En plateau, le docteur Jean-Daniel Flaysakier revient sur la greffe des deux mains.
Jean-Michel Schryve, 51 ans, vient d'être greffé des deux mains. C'est la neuvième opération de ce genre en France, la huitième réalisée à Lyon (Rhône). "Lyon c'est le centre de référence en France. Ce sont les meilleurs", note tout d’abord le docteur Jean-Daniel Flaysakier en plateau, avant de revenir sur la rareté de ce type d'opération.
Bientôt des greffes de prothèses ?
"C'est une greffe, il faut donc que receveur et donneur soient compatibles. Pour vous donner un exemple, il y a eu trois familles seulement qui ont accepté en 2015 le prélèvement. Et sur ces trois-là, on n'a jamais pu greffer les mains parce qu'aucun des receveurs n'était compatible avec le donneur. C'est vraiment le gros obstacle", explique le médecin. Une alternative pourrait peut-être être mise en place grâce aux progrès technologiques. Des prothèses de mains pourraient à l'avenir être greffées aux patients.
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