Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo Pourquoi avons-nous le hoquet ?

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Commun à tous les mammifères, le hoquet a la particularité de n'avoir aucun rôle physiologique. Son origine pourrait être très lointaine.
VIDEO. Pourquoi avons-nous le hoquet ? Commun à tous les mammifères, le hoquet a la particularité de n'avoir aucun rôle physiologique. Son origine pourrait être très lointaine. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Commun à tous les mammifères, le hoquet a la particularité de n'avoir aucun rôle physiologique. Son origine pourrait être très lointaine. 

Le diaphragme est un muscle à l'origine des mouvements d'inspiration et d'expiration. Lorsque le hoquet survient, cet organe se contracte de manière involontaire et répétitive. Il expulse alors de l'air qui est directement bloqué par la glotte. Cela provoque le spasme bruyant caractéristique du hoquet. En effet, les cordes vocales vibrent au contact de l'air et émettent ce fameux "hic". 

Manger ou boire trop rapidement, les boissons trop chaudes ou trop froides, l'alcool ou encore le tabac sont autant d'éléments qui peuvent être source de ce réflexe respiratoire. 

Une hypothèse scientifique étonnante

Il pourrait être apparu il y a 360 millions d'années, lorsque nos ancêtres sont passés de la terre à la mer. Cette hypothèse a été émise par les scientifiques qui se sont rendus compte que les têtards développaient exactement le même mécanisme. En effet, à une certaine période de sa vie, le têtard a deux systèmes respiratoires (branchies et poumons) afin de pouvoir vivre dans l'eau et dans l'air. Pour ne pas que l'eau soit injectée dans les poumons, le têtard ferme automatiquement la glotte, un réflexe qui s'approche étonnamment du hoquet.

Le hoquet pourrait donc être hérité d'un ancêtre commun aux mammifères et aux amphibiens. Ainsi, ce drôle de mécanisme serait l'ultime témoin de l'époque où l'Homme n'était encore qu'un animal aquatique.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.