Cet article date de plus d'un an.

Thaïlande : le combat d’un Français contre la pollution

Publié Mis à jour
Thaïlande : le combat d’un Français contre la pollution
Thaïlande : le combat d’un Français contre la pollution Thaïlande : le combat d’un Français contre la pollution (France 2)
Article rédigé par France 2 - H.Abdelkhalek, V.Reynaud, C.Jumsai Na Ayudhya
France Télévisions
France 2

Un Français qui vit en Thaïlande y a créé une entreprise qui ramasse notamment des tongs, afin de les recycler. Ainsi, il a collecté l'an dernier près de 2 000 tonnes de plastique, dans un pays qui est considéré comme l’un des plus grands pollueurs des océans du monde.

Tristan Lecomte recycle du plastique des plages de Thaïlande. Il a également planté 20 millions d’arbres à travers le monde, dont un million en Thaïlande. Derrière les images de carte postale, les plages thaïlandaises ont aussi une autre réalité : celle de la pollution plastique. Le royaume est l’un des plus grands pollueurs des océans du monde. Certaines plages ressemblent à des poubelles en plein air. "On trouve des bouteilles, des sacs plastique, des briques de lait, des tongs, des brosses à dents, des briquets", explique le fondateur de Second Life et de Pure Projet. Autant de déchets qui proviennent de la mer.

Des emplois à la clé

Tristan Lecomte, un Français de 48 ans installé en Thaïlande, a imaginé un nouveau modèle économique il y a deux ans. Il rémunère des centaines de collecteurs individuels afin de recycler les déchets. Certains en ont fait leur métier et il s’agit d'un complément de revenus pour d’autres. Le Français donne du travail aux communautés les plus pauvres tout en débarrassant le pays d'une partie de son plastique. En quelques heures, 200 kg de plastique ont été récupérés. Ils vont être recyclés. Le combustible obtenu est vendu à des fours industriels qui vont l'utiliser pour faire de l'énergie ou du ciment. De quoi éviter d'utiliser du charbon ou du pétrole pour créer de l'énergie.

Consultez lamétéo
avec
voir les prévisions

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.