Somme : une usine de textiles techniques mise en demeure pour des risques sanitaires et environnementaux

La préfecture a donné trois mois à l'usine Bourgeois de Dommartin pour mettre ses installations en conformité et empêcher notamment des gaz, potentiellement dangereux pour les voies respiratoires, de se répandre.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Picardie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
L'entrée de l'usine Bourgeois de Dommartin, près d'Amiens (Somme). (GOOGLE STREET VIEW)

La préfecture de la Somme a mis en demeure l'usine Bourgeois de Dommartin, près d'Amiens, pour des risques sanitaires et environnementaux, rapporte, jeudi 4 avril, France Bleu Picardie. L'arrêté préfectoral a été publié mardi. Il donne trois mois au site de fabrication de textiles techniques pour effectuer des travaux et mettre ses installations en conformité au code de l'environnement.

Bourgeois fabrique des textiles "haute performance", utilisés dans des secteurs aussi variés que l'aéronautique, l'électroménager, le nautisme, ou encore la puériculture. Une inspection de l'usine, le 16 octobre 2023, a fait ressortir plusieurs manquements aux règles de sécurité sanitaires et environnementales : odeurs, lieux de stockage mal ventilés, produits mal stockés, entrées et sorties des produits mal recensées. Plusieurs produits sont pourtant dangereux pour les voies respiratoires, souligne l'arrêté préfectoral.

Des sanctions prévues par le code de l'environnement

Cet arrêté édicte une mesure conservatoire, c'est-à-dire applicable dès sa notification à Bourgeois. L'entreprise doit s'assurer que deux étuves situées dans un bâtiment ne sont "mises en fonctionnement que si les effluents gazeux émis depuis celles-ci sont récupérés et acheminés vers une installation d'épuration de gaz aux normes". Si l'entreprise picarde ne fait pas les travaux demandés sous trois mois, elle risque des sanctions prévues par le code de l'environnement, soit le paiement d'une somme correspondant au montant des travaux à réaliser.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.