Santé face aux pesticides : "Il est illusoire de penser que, si la santé des écosystèmes se détériore à ce point-là, la nôtre pourrait être préservée", alerte un médecin

Publié le 29/03/2024 20:18 Mis à jour le 29/03/2024 20:18

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Santé face aux pesticides : "Il est illusoire de penser que, si la santé des écosystèmes se détériore à ce point-là, la nôtre pourrait-être préservée", alerte le médecin Pierre-Michel Périnaud Une revue scientifique britannique a publié une étude qui affirme que les cancers augmentent chez les moins de 50 ans. Parmi les causes, se trouveraient notamment les pesticides. Vendredi 29 mars, Pierre-Michel Périnaud a livré son analyse dans le 19/20 info. (franceinfo)

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19/20 info

Édition du vendredi 29 mars 2024

Une revue scientifique britannique a publié une étude qui affirme que les cancers augmentent chez les moins de 50 ans. Parmi les causes, se trouveraient notamment les pesticides. Vendredi 29 mars, Pierre-Michel Périnaud, médecin et président de l'association "Alerte des médecins sur les pesticides", livre son analyse dans le 19/20 info.

Une revue scientifique britannique a publié une étude qui met en lumière l'augmentation des cancers chez les moins de 50 ans. Les pesticides feraient notamment partie des causes. Dans le même temps, près de 800 médecins ont poussé un cri d'alarme pour alerter sur les dangers des pesticides. Le médecin Pierre-Michel Périnaud, président de l'association "Alerte des médecins sur les pesticides", est en direct dans le 19/20 info. "L'Inrae nous montre les effets des pesticides sur la biodiversité. (…) Il est illusoire de penser que, si la santé des écosystèmes se détériore à ce point-là, la nôtre pourrait être préservée", pointe le médecin.

"On retient l'alimentation biologique comme un outil de santé publique"

Pour plusieurs pesticides, leur présence peut rester dans les terres durant des dizaines d'années. Pierre-Michel Périnaud estime que certains, comme le chlordécone aux Antilles, "sont là pour plusieurs siècles, probablement". "On retient l'alimentation biologique comme un outil de santé publique", assure-t-il.