Essais nucléaires : en Polynésie, Emmanuel Macron reconnaît une "dette" de la France
Pas d'excuses, malgré l'attente. Emmanuel Macron n'a pas formulé de demande de pardon en Polynésie pour les essais nucléaires menés dans le passé, mais le chef de l'État a reconnu la "dette" de la France à l'égart de l'archipel.
Le discours d'Emmanuel Macron à Papeete était attendu, mardi 27 juillet, en particulier par les victimes des essais nucléaires menés en Polynésie. Emmanuel Macron assume le passé des essais nucléaires et les choix du général De Gaulle dans les années 60. Il parle de "dette" envers l'archipel et ses habitants. "Je veux ici vous dire que la nation a une dette à l'égard de la Polynésie française. Trop longtemps, l'État a préféré garder le silence sur ce passé. J'assume, et je veux la vérité et la transparence avec vous", a déclaré Emmanuel Macron.
Réparation individuelle et collective
Sur la route du cortège officiel, se trouvaient des manifestants de l'association 193. Le président de la République décide alors d'aller à leur rencontre. Ce que revendique l'association, c'est "la demande de pardon" et "une réparation individuelle et collective", selon Léna Normand, sa vice-présidente. Emmanuel Macron a reconnu une indemnisation "trop lente". Les derniers essais nucléaires y ont eu lieu en 1996.
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