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Conflits : dans "Guerre et eau", Franck Galland analyse les rapports entre l'eau et le développement du terrorisme

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Conflits : dans "Guerre et eau", Franck Galland analyse les rapports entre l'eau et le développement du terrorisme
Conflits : dans "Guerre et eau", Franck Galland analyse les rapports entre l'eau et le développement du terrorisme Conflits : dans "Guerre et eau", Franck Galland analyse les rapports entre l'eau et le développement du terrorisme (France info)
Article rédigé par franceinfo - D. Pépin, G. Michel, P. Crapoulet, R. Carles
France Télévisions

Franck Gallant, auteur de l'ouvrage "Guerre et eau", évoque les rapports qui peuvent exister entre le manque de ressources en eau et les conflits à l'international. 

Auteur de Guerre et eau, Franck Galland est l'un des meilleurs analystes européens des questions de géopolitiques et sanitaires liées aux ressources en eau. Selon lui, le terrorisme est-il une menace pour notre approvisionnement en eau ? "Les terroristes sont des gens très égotiques, qui adorent qu'on parle d'eux et qui adorent provoquer de la nouveauté (...). On peut se poser la question : pourquoi n'ont-ils pas voulu cibler l'eau ? Dans les faits, ils ont tenté, analyse le chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique. Heureusement, sans conséquence aujourd'hui. Mais je pense que ces gens-là se rendent compte qu'il y a sans doute de meilleures actions à mettre en œuvre pour créer des victimes de masse, parce que ce qu'ils veulent, c'est choquer, avoir de l'image. Et l'eau, de ce point de vue-là, est sans doute pas tout à fait intéressante."

Le terrorisme peut se développer où l'eau manque

"Les opérateurs d'eau public et privés, très tôt, ont été dans l'obligation de mettre en œuvre des mesures de sécurité, de surveillance, poursuit Franck Galland. Et puis sur les réseaux, l'eau que nous consommons est en permanence contrôlée en sortie d'ouvrage de stockage, et en arrivée vers les robinets des consommateurs. Toutes ces mesures d'anticipation, et si nous ajoutons des mesures de réaction, font que, après tout, l'eau n'a qu'un intérêt minimal par rapport à une personne qui voudrait nuire au plus grand nombre."

Mais là où l'eau manque, le terrorisme se développe. "Là où il n'y a plus d'infrastructure dans les villes, l'insalubrité est partout, effectivement, les gens désespérés basculent dans une forme de radicalisation, d'origine religieuse, politique..., ajoute Franck GallandOn le voit au Mali, par exemple. Si on ne veut pas que la pauvreté, que le terrorisme naisse du manque d'infrastructures, et notamment d'infrastructures hydrauliques, il faut en construire pour le bien des populations.

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