Témoignage : "Mon fils est mort d'une crise d'asthme"
En France, 4 millions de personnes sont touchées par l'asthme, une maladie souvent banalisée, alors qu'elle peut être très dangereuse, voire fatale, en l'absence de traitement de fond.
Le 7 mai est la journée mondiale de l'asthme. Cette maladie est souvent banalisée, pourtant l'asthme tue, avec plus d'un millier de décès par an. France 2 a recueilli le témoignage d'un père qui a perdu son fils lors d'une crise d'asthme. Il a créé une fondation qui milite pour que les malades ne négligent jamais leur traitement.
Ne pas négliger ses traitements
Grégory a commencé le tennis dès 6-7 ans, une passion transmise par son père, malgré son asthme. Les traitements lui ont longtemps permis d'avoir les activités d'enfants de son âge. Mais à la suite d'un déménagement vers 12 ans, l'enfant n'a pas été bien suivi. En mars 2013, à tout juste 14 ans, il fait une crise sévère et n'arrive plus à respirer, malgré la ventoline. "On l'a perdu sur la route de l'hôpital, en 20 minutes", décrit Pierre Pariente. Grégory n'avait pas de traitement de fond à cette période. Ne pas négliger ses traitements, c'est le message que veut faire passer la famille de Grégory à travers sa fondation. Chaque année, une dizaine d'adolescents meurt d'une crise d'asthme, souvent avant même d'arriver à l'hôpital.
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