Ecoles rurales : le gouvernement a-t-il oublié sa promesse ?
Dans le Cantal, le maire d'une petite commune est en colère. Une classe de son école sera fermée, malgré la promesse d'Emmanuel Macron.
À Allanche, petite commune de 750 habitants dans le Cantal, une classe est menacée de suppression dès la rentrée prochaine. Le maire est en colère, qui vient d'investir 34 000 euros pour son école. Sa colère est d'autant plus grande que le président Emmanuel Macron avait une promesse en juillet dernier : plus de fermeture de classe dans les écoles primaires.
L'argument de la baisse démographique
L'école d'Allanche est le poumon du village, elle accueille 81 élèves répartis en 5 classes, de la maternelle au CM2. Les deux enfants de Fabienne Van Eeckhout y sont scolarisés, elle craint que cette fermeture n'affecte les enfants. Les syndicats d'enseignants, eux, dénoncent une mauvaise répartition des postes entre ville et campagne. Déshabiller Pierre pour habiller Paul, en quelque sorte. L'académie justifie sa décision par la baisse démographique : l'an prochain, il y aura 5 élèves de moins dans l'école d'Allanche.
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