Addiction : le danger des jeux vidéos
Le trouble des jeux vidéos, classé comme maladie par l'Organisation mondiale de la Santé, serait presque aussi fort qu'un produit stupéfiant. Des éditeurs de jeux du monde entier appellent l'OMS à revenir sur sa décision.
La salle de jeux vidéos est remplie : pas une place de libre, tous les regards sont tournés vers les écrans. Ici, chaque joueur est concentré, en liaison avec ses partenaires de jeu. Hugo, âgé de 16 ans, est un habitué des lieux. Jamais pendant les périodes scolaires, mais il passe jusqu'à 10 heures par jour pendant les vacances et le weekend. Une passion qu'il dit contrôler. Des combats de compétition : un autre monde multicolore et des aventures sans fin. "J'ai besoin d'évasion et au lieu de rêver toute seule chez moi, je préfère m'inventer un personnage, par exemple, dans les jeux vidéos", explique Patricia, une autre gameuse.
Rupture du lien social
Pour eux, il n'est pas question d'addiction, simplement de plaisir. Mais pour certains médecins, il est temps de mettre un nom sur ce phénomène. Cette attitude peut amener le joueur à une rupture du lien social, un repli sur soi. Le possible classement de l'OMS de l'addiction aux jeux vidéos comme maladie suscite toutefois l'incompréhension chez les professionnels du secteur.
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