Santé : pas de répartition des médecins dans les déserts médicaux
Des médecins contraints de s’installer dans des déserts médicaux, ce n’est plus à l’ordre du jour. Dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 octobre, le Sénat a rejeté plusieurs amendements, visant à limiter l’installation de praticiens dans des zones déjà bien pourvues en soignants. Le gouvernement, comme des syndicats de médecins, y étaient opposés. "Le jour où vous obligez un étudiant en médecine à aller dans le coin le plus rural du Finistère, de Meurthe-et-Moselle, ou d’autres départements, il arrivera en faisant la gueule", justifie Bruno Belin, sénateur (LR) de la Vienne.
5 000 médecins en moins en dix ans
87 % du territoire français est concerné par les déserts médicaux. Quand il n’est pas à son cabinet, le docteur André Dubois, 64 ans, fait des visites à domicile. À l’approche de la retraite, il s’inquiète pour l’avenir de ses nombreux patients. Le rythme de médecin de campagne n’attire plus les étudiants. La France a perdu 5 000 médecins en l’espace de dix ans.
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