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Vidéo "Ce qui m'est arrivé avec ce test ADN, ça fait l'effet d'une bombe" : comment Françoise, née sous X, s'est découvert à 76 ans une famille arménienne

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Envoyé spécial. Comment Françoise, née sous X, s'est découvert à 78 ans une famille arménienne
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Article rédigé par France 2
France Télévisions

"Ce qui m'est arrivé, avec ce test, ça fait l'effet d'un cataclysme... Une énorme stupéfaction, parce que j'imaginais tout, sauf ça. Tout, sauf ce que j'ai appris." Dans cet extrait d'"Envoyé spécial", voici comment cette septuagénaire née sous X à Lyon s'est découvert une famille nombreuse... et d'origine arménienne.

Françoise a vécu soixante-seize ans sans rien savoir de ses origines. Née sous X en 1943, à Lyon, elle a passé son enfance dans une famille d'adoption. Elle qui imaginait "être peut-être une enfant de la guerre, avec un père allemand… ou peut-être juive, un enfant caché, un enfant sauvé" s'est découvert une tout autre filiation.

Lorsqu'elle entend parler de ces tests ADN (interdits en France) que l'on peut commander sur internet à des sociétés américaines ou israéliennes pour moins de 100 euros, Françoise décide de tenter sa chance. Les résultats la disent à 81,6% "Asiatique de l'Ouest". Se regardant dans un miroir, elle ne se trouve pourtant "rien d'asiatique" et en conclut que ce test "n'est pas sérieux"...

Mais quelques mois plus tard, un courriel lui parvient. Celle qui lui écrit habite à 450 kilomètres de chez Françoise. Il s'agit d'Astrig Siranossian, célèbre violoncelliste, qui a offert le même test ADN à son père pour Noël. Et en ouvrant les résultats, elle a découvert qu'une certaine Françoise pourrait être... la demi-sœur de son père.

"Moi qui étais fille unique, je me retrouve avec toute une famille des deux côtés !"

"Tout est possible, répond Françoise, je ne connais pas mes parents." Au fil des échanges, elle va se découvrir toute une famille du côté de son père biologique, d'origine arménienne. Ses "81,6% Asiatique de l'Ouest" s'expliquent enfin. "Jamais je n'y aurais pensé, jamais !" s'exclame-t-elle, stupéfaite.

Elle n'est pas au bout de ses surprises. Quelques semaines plus tard, elle retrouve, toujours sur le site internet du laboratoire, d'autres membres de sa famille – côté maternel, cette fois. "Moi qui étais toujours fille unique, je me retrouve avec toute une famille des deux côtés, c'est quand même quelque chose de tout à fait extraordinaire ! s'enthousiasme Françoise dans le train qui l'emmène à la rencontre de sa fratrie. Et maintenant, j'ai des tas de frères et sœurs qui ont des tas d'enfants... Enfin, c'est formidable !"

Extrait de "Tests ADN : la quête des origines", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 17 juin 2021.

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