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Nouvelle enquête sur les bébés sans bras : "C'est une super bonne nouvelle, la question est considérée"

Isabelle Taymans-Grassin, mère de Charlotte née en 2012 avec un seul bras, réagit sur franceinfo après la décision du gouvernement de lancer une nouvelle enquête. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Isabelle est celle qui a lancé l'alerte sur le nombre d'enfants nés sans main ou sans bras à Guidel. (MARCOS DARRAS / FRANCEINFO)

Alors que le gouvernement a décidé dimanche 21 octobre de lancer une nouvelle enquête sur les bébés sans bras nés dans plusieurs départements, Isabelle Taymans-Grassin, mère de Charlotte née en 2012 avec un bras, réagit sur franceinfo. "C'est une super bonne nouvelle" se félicite cette médecin qui vit désormais à Bruxelles, elle "attendait" une telle décision de la ministre de la Santé, qui prouve que "la question est considérée".

Agnès Buzyn a jugé dimanche "insupportable" que ces cas groupés restent sans explication. Avec le ministre de la Transition écologique François de Rugy elle a donc décidé de lancer une nouvelle enquête avec l'Anses et Santé Publique France. Ces cas groupés ont été observés dans l'Ain (sept naissances entre 2009 et 2014), en Loire Atlantique (trois naissances entre 2007 et 2008) et en Bretagne (quatre naissances entre 2011 et 2013), à chaque fois dans un périmètre restreint. Une première enquête de Santé publique France début octobre n'était pas parvenue à définir de causes pour ces cas, au grand dam des parents.

Isabelle Taymans-Grassin espère que cette enquête réunira "des chercheurs, des épidémiologistes, des médecins et des non-médecins, des urbanistes, et pourquoi pas des familles". "Il faut chercher au niveau des pesticides, puisqu'on est en milieu rural", avance la médecin, mais surtout "quels sont les points communs entre les mamans et quels sont les vecteurs : est-ce que c'est l'air, l'eau, la terre ? Et après se demander quel est le produit chimique ou autre qui a pu contaminer les mamans. Il faut trouver le point commun, partir de plus loin", insiste Isabelle Taymans-Grassin.

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