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Automédication : des écarts de prix de un à quatre

Le prix des médicaments en vente libre a augmenté de 4% depuis 2010, d'après l’association Familles rurales. Son étude montre aussi des écarts de tarifs très marqués, même sur internet.
Article rédigé par Sophie Auvigne
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Familles rurales publie son 6e observatoire sur le prix des médicaments sans ordonnance  © MaxPPP)

Familles rurales publie ce mardi et pour la 6e année son observatoire du prix des médicaments. Les différences de tarifs sont toujours aussi importantes et l’achat par internet n’est pas forcément moins cher.

Des écarts de un à quatre

"Sur un même médicament, les écarts de prix peuvent aller de un à quatre" explique le président de Familles rurales, Dominique Marmier. "La moyenne s’établit de un à deux très régulièrement" ajoute-t-il.

L’an dernier, l’observatoire de l’association, avait déjà été interpellé par l’ordre des pharmaciens. "La profession, elle-même avait été étonnée des écarts déjà annoncés" rappelle Dominique Marmier. "Je pense qu’ils vont être à nouveau surpris même s’il y a des écarts qui s’expliquent, notamment en milieu rural, quand on est obligé de commander des médicaments que l’on n’a pas en stock" 

Du moment qu’il y a une explication sur le prix, le consommateur est prêt à l’entendre : le président de Familles rurales, Dominique Marmier

Depuis deux ans, la vente encadrée de certains médicaments en ligne est possible. Là encore, Familles rurales a remarqué une forte disparité sur les prix. Mais les frais de port, de quatre à dix euros, effacent parfois, le prix intéressant du médicament. 

Privilégier le libre-service

L’association conseille au consommateur de faire ses calculs et de comparer avant de se lancer dans l’achat. Elle donne aussi des pistes  aux consommateurs, adeptes des officines en remarquant que les médicaments sont moins chers quand ils sont en accès libre dans les pharmacies, là où le consommateur peut se servir lui-même. Et pour la première fois cette année, les pharmaciens placent autant de produits d’automédication en libre accès qu’ils n’en laissent derrière le comptoir. Selon l'observatoire 2015, les prix sont aussi plus sages lorsque le pharmacien appartient à un groupement, c’est le cas huit fois sur dix.

L’association recommande aux consommateurs de comparer, de demander un ticket de caisse. Il n’y a plus de vignettes sur les boîtes, donc plus de prix.

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