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Vidéo Fromage aux asticots, hamster rôti, vin de souriceaux... Bienvenue au "musée de la nourriture dégoûtante"

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en Suède, le musée des plats dégoûtants
en Suède, le musée des plats dégoûtants en Suède, le musée des plats dégoûtants
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Pendant trois mois, une exposition ouverte dans les anciens abattoirs de Malmö, en Suède, propose aux visiteurs de découvrir des plats typiques d'ailleurs, considérés comme peu ragoûtants. Soupe à l'œil de mouton, insectes... L'expérience est inédite.

Dès son arrivée, le visiteur est prévenu. Avec un sac à vomi en guise de ticket d'entrée, le "musée de la nourriture dégoûtante", à Malmö (Suède), promet une expérience... pour le moins déconcertante. Fromage grouillant d'asticots, hamster rôti et soupe à l'œil de mouton : pendant trois mois, les Suédois les plus vaillants peuvent "déguster" quelques-uns des plats considérés comme les moins appétissants au monde. 

L'exposition, ouverte jusqu'au 27 janvier, présente, entre autres, des têtes de lapin et du vin de souriceaux, aux côtés d'insectes et d'araignées soigneusement concoctés. Elle n'oublie pas les escargots et époisses, ou encore le homard, plus courants en Europe mais peut-être "dégoûtants" sur d'autres continents.

Soupe de tortue et ragoût de crâne de mouton

L'idée est justement de "permettre aux gens d'explorer le monde de la nourriture" et de se rendre compte des "biais" culturels, explique Andreas Ahrens, le directeur de ce musée déroutant. "Le dégoût, c'est toujours subjectif. Il dépend de ce avec quoi nous avons grandi", poursuit-il. "C'est en quelque sorte un endoctrinement culturel. Si nous sommes habitués à un plat, on ne le trouve pas dégoûtant."

Au total, 80 plats sont exposés dans les anciens abattoirs de la ville de Malmö. Beaucoup de ces mets sont frais et bon nombre d'entre eux peuvent être testés par le public. Le musée propose ainsi un "présentoir des fromages puants" ou encore une dégustation d'insectes croustillants à souhait. "Si c'était seulement de la nourriture artificielle, en plastique ou des trucs en conserve, ça ne serait pas aussi intéressant ni aussi drôle", ajoute Andreas Ahrens. "C'est une partie importante de l'expérience pour le visiteur", argumente-t-il. Avec ces plats, les conservateurs espèrent attirer entre 150 et 500 curieux par jour. Combien iront jusqu'à goûter les mets présentés ? 

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