Les promotions choc, cibles du projet de loi Alimentation
Le projet de loi Alimentation, actuellement en discussion à l'Assemblée nationale, prévoit de supprimer toutes les promotions choc qui ont parfois provoqué des ruées dans les magasins.
Voilà ce que le gouvernement ne veut plus voir : une promotion pour une pâte à tartiner organisée fin janvier qui vire à l'émeute. Supprimer les promotions choc est une des mesures envisagées dans le projet de loi Alimentation. Alors, terminés les produits bradés, un prix de vente minimum va être instauré dans la grande distribution. Exemple avec la pâte à tartiner achetée 5 euros au producteur : la loi obligera le supermarché à la vendre au moins 10 % plus cher, soit 5,50 euros. Une mesure censée aider les agriculteurs, car selon la patronne du FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles), Christiane Lambert, les promotions, même sur les produits industriels, leur sont défavorables.
La loi fera grimper les prix dans les rayons
La grande distribution est accusée de gonfler ses marges sur ses produits agricoles. Le PDG de Leclerc s'en défend et prévient : la loi fera grimper les prix dans les rayons. Alors, faut-il mettre fin aux promotions choc pour aider les agriculteurs ? Selon le groupe Leclerc, cette mesure pourrait faire perdre deux milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français.
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