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La justice valide l'offre de reprise de Spanghero par son fondateur

C'était la seule offre de reprise encore en lice : celle du fondateur historique, Laurent Spanghero. Elle a été validée vendredi par le tribunal de commerce de Carcassonne. Elle devrait permettre de sauver 90 des 230 emplois de l'entreprise menacée de disparition après son implication dans le scandale alimentaire de la viande de cheval.
Article rédigé par Gilles Halais
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Maxppp)

Une autre offre de reprise, avancée par les entreprises Delpeyrat et Deveille et soutenue par une partie des salariés, avait été rejetée par le tribunal de commerce mardi : offre jugée "incomplète" faute d'avoir obtenu un abandon de créances des banques.

Restait donc en lice la dernière offre, celle du fondateur de l'entreprise, Laurent Spanghero. Le tribunal de commerce de Carcassonne l'a validée vendredi matin.

Le repreneur a réuni dans son tour de table un promoteur immobilier de Narbonne, Jacques Blanc, et une société d'investissement, Investeam. Il s'engage à reprendre 90 des 230 salariés. Les quelque 140 autres seront licenciés. En l'état actuel des négociations du plan social, l'actionnaire proposait 2.000 euros par salariés en plus des obligations légales.

Un seul client

Laurent Spanghero avait co-fondé l'entreprise en 1970 avec son frère Claude, avant de la vendre en 2009 à la coopérative basque Lur Berri "afin de sauver les 450 emplois de l'époque", rappelle l'ancien rugbyman international.

Au cœur du scandale dit "de la viande de cheval", l'entreprise de plats cuisinés de Castelnaudary (Aude) a perdu depuis l'essentiel de ses clients. Seul Lidl, le discounter allemand, continuait à faire confiance à Spanghero, lui permettant de faire travailler une cinquantaine de salariés.
L'entreprise était néanmoins menacée de fermeture après cinq mois de descente aux enfers et de tourmente médiatique.

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