Commerce : les poissonneries se font de plus en plus rares
Derrière les étals, le métier de poissonnier n'attire plus et les clients sont moins nombreux. Pour tenir, la profession doit se diversifier.
Au cœur du Vieux Nice (Alpes-Maritimes), la place Saint-François est la place historique des poissonniers. Il y a quelques années, 11 étals se pressaient tous les jours. Aujourd'hui, ils ne sont plus que trois. Ils peuvent bien sûr compter sur des clients fidèles, mais de plus en plus rares. Sur le marché, tout le monde connaît Guy Truglio, cinquante ans de métier. À ses débuts, il servait 150 clients par jour, contre à peine une vingtaine désormais. "Il y a les jeunes derrière qui ont pas trop envie de faire ce métier parce que, c'est vrai, c'est un métier qui est assez difficile par rapport au salaire parce que ça rapporte plus beaucoup", regrette-t-il.
Des sushis au menu des poissonneries
Certains ont tout de même décidé de se lancer. Manuel Lareine a ouvert son commerce il y a un an. Il travaille sept jours sur sept et a dû se diversifier pour être rentable. La vente de sushis représente ainsi 80% de ses recettes. La marge y est quatre fois plus importante qu'avec un poisson vendu à l'étal. En février, il ouvrira son restaurant de sushis.
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