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Une femme en été. Nathalie Mesny, boulot et Cap Lardier

La directrice de Monoprix online et de Sarenza.com reste mobilisée depuis que le confinement a chamboulé la grande distribution, mais elle donne aussi du temps aux siens

Article rédigé par franceinfo, Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Nathalie Mesny, directrice générale de Monoprix Online. (Christophe Roue)

Nom : Mesny

Prénom : Nathalie

Age : 55 ans

Profession : directrice générale de Monoprix online et de Saranza. com  

C’est L’été de Nathalie et il se résume en deux mots : boulot et Cap Lardier. Pour cette patronne, le télé-travail, c’est pas fini. "Cet été, je continue, on a beaucoup à faire, encore". Nathalie Mesny, veut aussi, s’assurer, que les salariés ont retrouvé leurs marques. Celles et ceux, parfois perdus, qu’elle a essayé de porter pendant le confinement. "Quand tout ça a commencé, les équipes se sont fortement mobilisées. En alimentaire, les sites internet étaient complètement saturés, souvenez-vous, c’était la folie !".  

Elle se remémore. "Il a fallu trouver des moyens de prioriser les clients, on a dû faire des choix, on a dû inventer, innover". Pour cette patronne, il a fallu se creuser la tête, tous ensemble. Et mener les changements, vite, et bien. Toute la campagne pour Saranza.com est partie à la poubelle ! Comment vendre des sandales ? Les femmes ne sortaient plus ! On était enfermés à la maison. On a dû miser sur les produits d’intérieur, ou pour enfants".

"Les chaussons quoi ?" ça la fait rire. "Non, pas que. En tout cas, ça a marché". Nathalie Mesny est un peu fière, mais sans que ça se voie. Tout en élégance…   C’est en toute modestie, qu’elle a aussi développé son féminisme, pendant le confinement. J’ai vu a quel point ça pouvait être difficile pour les mères seules par exemple… ou pour des salariés plus vulnérables. J’ai vu des gens avoir peur, a l’idée de devoir venir au travail".

Ces peurs, elle a choisi de les accueillir, et de transformer l’essai. Comme elle le fait, avec sa fille, une jeune femme greffée. "Je m’occupe aussi de Renaloo, une association de patients victimes d’insuffisance rénales".  

Mais au fait, quand s’arrête-t-elle ? "J’ai acheté une maison il y a très longtemps, dans le Var". Ahhhh, nous y voila ! "Ma mère, ma fille, mes frères et sœurs, mes neveux mes nièces, tout le monde vient. Ah oui, et aussi mon compagnon et ses trois enfants et ses cinq petits enfants .

Nathalie Mesny ne s’arrête jamais. Si. Quand elle court, en haut du Cap Lardier. Les collines, les pins parasols, les chemins, la mer. On peut l’apercevoir, là bas, seule, à six heures du matin. Parce que, comme elle le dit : "Le monde est à vous à cette heure-ci".              

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