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Inde : la torture en garde à vue

Il y a deux semaines, 21 étudiants congolais ont été arrêtés pour vol et violences, par la police dans l'Etat du Pendjab, au nord-ouest du pays de l'Inde, et l'un d'entre eux a été sévèrement battu et a dû être hospitalisé. Cela a créé un vrai scandale diplomatique, surtout que les accusations semblent avoir été montées de toutes pièces.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'arrestation de 21 étudiants congolais et l'acharnement de la police indienne contre l'un d'eux révèle à quel point la torture en garde à
vue est une pratique routinière en Inde. Selon les chiffres officiels, plus de
130 personnes meurent chaque année dans des conditions douteuses pendant leur
détention provisoire. Des milliers d'autres sont battues ou électrocutées. Ces
crimes ne sont pas rapportés et restent généralement impunis car l'Inde n'a
adopté aucune loi pour punir la torture, et se trouve ainsi être l'un des
derniers Etats au monde à ne pas avoir ratifié la convention de l'ONU contre la
torture.

Mali

C'est aujourd'hui que les forces ouest-africaines, qui
interviennent dans le pays depuis le mois de janvier, passent sous mandat
onusien. La Misma devient la Minusma, avec une mission de maintien de la paix.

Les soldats ouest-africains vont arborer le casque bleu des
Nations unies et être rejoints par d'autres troupes africaines et
internationales. Leur effectif total passera de plus de 6.000 à plus de 12.000
hommes. Mais la Minusma est-elle prête à prendre le relais ?

Egypte

Les tensions se poursuivent entre pro et anti-Morsi après
les grandes manifestations d'hier, qui ont rassemblé "plusieurs
millions" d'égyptiens dans les rues du Caire. Selon l'armée, des
assaillants ont attaqué ce matin le QG des Frères Musulmans.

Le bâtiment a été pillé et partiellement incendié, mais les
membres de la confrérie présents à l'intérieur ont pu s'échapper à temps.
L'opposition donne officiellement 24 heures au président Mohamed Morsi pour
quitter le pouvoir, le menaçant de nouveaux mouvements de "désobéissance
civile". Hier, les violences ont fait au moins seize  morts selon un dernier bilan.

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