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Attentat contre le consulat des Etats-Unis : récits contradictoires

L'attaque du consulat américain avant hier à Benghazi coûtant la vie de l'ambassadeur des Etats-Unis et à trois autres ressortissants américains pourrait avoir été planifiée. Benoît XVI entame demain une visite de trois jours au Liban dans un contexte régional difficile. En Corée du Sud, des patriotes cherchent à mettre à jour des tunnels qui auraient été construits par la Corée du Nord en vue d'une invasion "éclair" du territoire.
Article rédigé par franceinfo
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Franceinfo (Franceinfo)

Beaucoup
de rumeurs et de récits contradictoires circulent à Benghazi après l'attentat d'hier contre le consulat américain. Notre correspondante à Benghazi, Abla Jounaïdi a rencontré
le directeur de l'Hôpital central de Benghazi, témoin de l'arrivée de
l'ambassadeur américain, dans un état de mort clinique, amené par des civils
libyens. Il n'y a pas eu de renforts sécuritaires autour de l'ambassade car le bâtiment a été fortement endommagé. Les autorités libyennes ont assuré
qu'elles allaient enquêter. Les habitants témoignent de leur tristesse et
formulent des excuses aux occidentaux qu'ils croisent. Le médecin quant à lui
attend d'être contacté par la police pour témoigner. 

Voyage papal de trois jours au Liban

Durant sa visite au Liban, Benoît XVI doit appeler à l'arrêt
de la spirale de violences en Syrie. Il viendra aussi avec un message pour la
vie de l'Eglise au Moyen-Orient : "Mon voyage apostolique au Liban
et par extension à l'ensemble du Moyen-Orient se place sous le signe de la paix
même s'il semble difficile de trouver des solutions aux différents problèmes
qui touche la région, on ne peut pas se résigner à la violence"
. Anaïs
Feuga, notre correspondante à Rome a rencontré le Père Federico Lombardi
porte-parole du Saint-Siège qui précise que le Pape ne vient pas en chef
politique. Il est à l'écoute de cette mosaïque de communautés dans un contexte
d'instabilités politiques : les chrétiens fuient l'Irak et la Syrie. La région qui
a vu naître le christianisme se vide de ses croyants. Le Père François Bousquet
explique que "l'enjeu de fond est de réaffirmer la possibilité de vivre
ensemble pour l'avenir du Moyen-Orient et l'importance de la présence des
chrétiens pour la paix dans cette région"
.

La difficulté pour le Vatican est de trouver des
interlocuteurs dans tous ces courants religieux et ce n'est pas chose facile,
il est notamment attendu sur le terrain des Droits de l'Homme.

**Chasseurs de tunnels en Corée du Sud

**

La péninsule coréenne est divisée entre deux moitiés
antagonistes, qui n'ont jamais signé de traité de paix, et qui sont
techniquement en guerre depuis plus de 60 ans.

De nombreux sud-coréens ont peur du Nord et une association de patriotes convaincus que leur sous-sol est
parcouru par de nombreux tunnels d'infiltration s'est constituée. Quatre tunnels d'infiltrations creusés
par le Nord ont effectivement été découverts entre 1974 et 1990, à proximité de
la frontière Nord-Sud et ces chercheurs de tunnels sont persuadés que ces galeries
sont beaucoup plus nombreuses, et qu'elles forment un immense réseau qui s'avance
sur plus de 200 kilomètres à l'intérieur du pays.

Frédéric
Ojardias, notre correspondant dans la région a rencontré le président de l'association
et pasteur Kim Jin-cheul. Il y a dix ans, un étrange souterrain a été découvert
à proximité de son temple et il affirme qu'il a été creusé par l'ennemi
communiste. Il pense que ces tunnels passent sous la frontière pour atteindre
l'ensemble de la région autour de la capitale, Séoul. Selon des témoignages de
réfugiés nord-coréens, certaines sont assez larges pour faire passer des tanks,
voire des avions. Le gouvernement sud-coréen n'accorde pas la moindre attention
aux prétendues " découvertes " de ces chasseurs de tunnels. "L'intérêt
stratégique de ces tunnels est plus que limité"
d'après Cha Doo-hyun,
expert militaire à l'institut coréen des analyses de défense.

La méthode favorite des chasseurs de tunnels est de chercher
avec une baguette de sourcier. Le fondateur de cette association ayant effectivement
trouvé en 1975 l'un des 4 tunnels nord-coréens de cette façon. Mais personne ne
prend au sérieux ces recherches et ces méthodes. Et le président du groupe, Kim
Jin-cheul, reconnaît que ce manque de reconnaissance est pesant mais "si
nous cessons notre quête, nous risquons d'être soudainement attaqués par la
Corée du Nord, qui fera de nous des communistes, et nous perdrons notre liberté".

 

 

 

 

 

 

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