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Philippe Dessertine : "Il faut se saisir de la révolution numérique"

Dans "En tout espoir de cause. Le monde de demain a déjà commencé", aux Editions Anne Carrière, Philippe Dessertine, professeur et membre du Haut Conseil des finances publiques (HCFP), est optimiste, et veut d’abord dire à la nouvelle génération, celle du numérique, des big datas, des impressions 3D, que les temps qui viennent lui appartiennent.
Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
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Notre époque est celle d’un tournant majeur, historique. La crise économique commencée en 2007 avec les subprimes annonçait la fin d’un monde. Le nouveau modèle se met en place, sous nos yeux, parfois sans que nous y prenions garde. Une chose est sûre : nos enfants, nos petits-enfants ne vivront pas comme nous ; ils seront sans doute épouvantés par les folies de notre temps. 

 

 

Philippe Dessertine présente les trois grandes révolutions – celles de l’agriculture, de l’énergie et surtout de l’univers numérique – comme les réponses aux impasses dans lesquelles le monde semble enfermé. La dette, mais aussi le réchauffement climatique, l’expansion démographique, l’urbanisation anarchique et galopante ne sont pas une fatalité.

 

UN MONDE D'IDEES / 21.05.2014 / Philippe Dessertine passe en revue les révolutions

 

L’humanité dispose déjà des moyens d’éviter ces périls, la mutation a commencé. Il suffit d’y croire, d’accepter le pari du futur, au lieu de rester arcbouté sur les ressorts anciens. Il suffit aussi d’effacer le résultat de nos folies passées, dont la dette publique est l’une des formes les plus terrifiantes.

La France doit accepter l'accélération du temps, l'évolution économique n'étant pas assez rapide dans le pays, alors il faut passer au mode "révolution" numérique.

 

UN MONDE D'IDEES 3 21.05.2014 DESSERTINE

 

 

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