Claudia Senik : "45 ans, l'age où l'on est le plus malheureux"
Nos sociétés ont fait du bonheur une idée neuve, un principe constitutionnel, presque un devoir. Le bonheur de l’individu est devenu l’objectif suprême des choix politiques. Mais peut-on mesurer quelque chose d’aussi subjectif et impalpable que le bonheur ?
La France, en "déficit de bonheur"
Depuis une trentaine d’années, les économistes ont tenté de relever ce défi. Ils ont fait le pari de mesurer le bonheur tel qu’il est ressenti et déclaré par les individus eux-mêmes. Leur enquête concerne plus particulièrement le rôle de la richesse.
L’argent fait-il le bonheur ? La croissance rend-elle les gens plus heureux ? Dans le cas contraire, faut-il opter pour la décroissance ou, du moins, mesurer le bien-être au-delà du PIB ? Une façon de comprendre pourquoi la France, pays objectivement riche, souffre d’un tel "déficit de bonheur".
"L'économie du bonheur" de Claudia Sénik, aux éditions Seuil, La République des idées
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.