Virginie Efira : "Quand j’ai commencé à la télé, on me disait de ne pas être trop drôle"
Comédienne, on l’a vu dans "20 ans d’écart", "L’amour c’est mieux à deux". Virginie Efira est l'invitée de Philippe Vandel dans "Tout et son contraire".
L’année dernière, Virginie Efira a présenté deux films à Cannes, dont Victoria de Justine Triet, et elle été saluée par la critique intello, de Libération aux Inrocks, en passant par Télérama.
Elle est aujourd’hui à l’affiche de Pris de cour avec Gilbert Melki, un film d’Emmanuelle Cuau, qui sortira ce mercredi. Le long-métrage raconte l’histoire d’une joaillère qui vient de s’installer à Paris pour une nouvelle vie avec ses deux fils, dont un ado qui se met à faire des petits trafics. Ainsi, il fait le transporteur pour des petits dealers, et sa mère l’apprend.
Poursuivie pendant plusieurs mois
Dans le film, elle est à un moment suivie. Cette situation, Virgine Efira l'a déjà vécue dans la vie lorsqu'un fan l'a poursuivie pendant plusieurs mois. "Ce qui est bizarre c’est que moi je n’ai jamais prévenu la police, explique la comédienne. C’est la police qui vient vers vous." Et elle ajoute : "Moi, je ne voulais pas porter plainte […] C’est la télévision qui fait ça aujourd’hui tout le monde s’en fout."
Si Virginie Efira raconte ça c'est qu'elle a été présentatrice télé avant de faire du cinéma notamment sur M6, dont la carrière a explosé la semaine où elle a remplacé Benjamin Castaldi à la présentation de La Nouvelle Star. Mais auparavant, elle a présenté La saga des baffes, Classé confidentiel, La saga des fous rires, le grand Zap, et d'autres émissions au kilomètre. Sur ces contenus, Virginie Efira pose un regard critique. "Dans une émission, il y a toujours un moment avec un jeu où tu dois présenter un petit jeu SMS, on cherche une chanteuse, son nom commence par 'Mado' et finit par 'na', si vous avez une idée de qui c'est appelez-nous et ça quand même c'est compliqué", explique Virginie Efira. Mais elle relativise.
Je me disais toujours ce n’est pas comme si tu es de gauche et que tu es obligé d’avoir un discours d’extrême droite. Calmons-nous c’est du divertissement.
Virginie Efiraà franceinfo
Virginie Efira ne garde pas un mauvais souvenir de ces émissions. Mais elle se souvient que quand elle a commencé la télévision on lui a demandé de ne pas être trop drôle à l’antenne. "J’ai déjà entendu dire que l’humour passait mieux chez un homme que chez une femme" rapporte t-elle.
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