Eric Lartigau : "Après le succès de La Famille Bélier, je me suis demandé si vraiment j’allais continuer ce métier"
Réalisateur de cinéma, revient dans Tout et son contraire sur l'incroyable succès rencontré par son film La famille Bélier, qui a conquis 10 millions de spectateurs.
Mais qui a tué Pamela Rose ?, L'homme qui voulait vivre sa vie, La Famille Bélier : la vie professionnelle d'Eric Lartigau aura connu son lot de succès cinématographiques. En témoignent les scores enregistrés pour La Famille Bélier, sorti en 2014, qui enregistrera quelque 10 millions d’entrées et offrira à Louane Emera le César du meilleur espoir féminin lors de la 40e cérémonie des César. Eric Lartigau doit bien l'avouer : il aurait presque du mal à s'en remettre... "Je ne sais pas si c’est un problème de légitimité, confie-t-il ainsi. En tout cas moi j’avais ce sentiment-là. C’était une situation un peu dépressive et je me suis demandé si vraiment j’allais continuer ce métier."
Distribué dans 85 pays grâce à sa bande-annonce
Eric Lartigau n’a pour autant pas arrêté de tourner. Il vient de réaliser un petit film de 1min30 en faveur de la Fête du cinéma prévue du 25 au 28 juin. Un écho, d'une certaine manière, au succès de La Famille Bélier qui sera distribuée dans 85 pays grâce à sa seule bande-annonce. Lui-même n'en revient pas, et attribue une partie de cette incroyable success story à Louane, son actrice principale, repérée dans l’émission The Voice. "Un pote m’appelle un soir et me dit 'Tu devrais regarder The Voice, je viens de voir une fille absolument géniale'. Je lui ai répondu : 'Tu crois que je n’ai que ça à foutre?". Je regarde quand même et je tombe sur Louane, en la regardant j’avais un sourire débile et j’ai pleuré", raconte-t-il.
Jamel, Eric et Ramzy, d'adorables sales gosses
Avant de faire du cinéma, Eric Lartigau a réalisé la série H avec Jamel Debbouze, Eric et Ramzy. Il dit avoir dû prendre des moments de récréation avec ces trois acteurs tellement ils étaient agités sur le plateau de tournage. "Ils allaient très loin, on devait aller les chercher sur des parkings pendant le tournage. Ils étaient totalement agités, c’étaient des sales gosses ! Ils avaient une telle créativité qu’ils avaient besoin de s’échapper par moment", raconte t-il.
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