Emilie Dequenne : "On m'a appris à perdre mes belgicismes"
Synopsis : un réveillon de Noël dans une famille très
recomposée (4 couples) se transforme en cauchemar absolu lorsque la maîtresse
de maison annonce à son nouveau mari qu'elle est enceinte. Elle ignore qu'il ne
peut pas avoir d'enfant.
"C'est un personnage qui me ressemble. Je ne suis pas
aussi rigide et parfaite, mais c'était un rôle de femme dont je ne me sentais
proche. "
Une histoire de famille, un télescopage qui en appelle un
autre, réel celui là. Emilie Dequenne se retrouve dans l'actualité : elle va
épouser le comédien Michel Ferracci, dont le nom a été cité, pour des histoires
d'appartement, dans l'affaire Gayet-Hollande, alors qu'il n'y est pour rien.
"Au début cela m'a fait beaucoup rire, mais
l'association de son nom à son origine qui est la Corse avec le banditisme cela
me fait moins rire. Je vais me marier avec un homme merveilleux qui est tout
sauf un bandit, et c'est cela qui m'agace. "
Ses débuts
Emilie Dequenne a tourné avec Téchiné (La fille du RER),
Claude Berri (Une femme de ménage), Catherine Corsini, ou dans Le pacte des
loups de Christophe Gans. Quand elle a eu son prix à Cannes, en 1999, elle
avait 17 ans. Mais ce n'était pas une débutante. Elle prenait des cours de
diction, déclamation, théâtre depuis ses 8 ans.
"C'est ce que je voulais faire. Quand j'ai commencé
les cours à 8 ans, c'était très théorique, mais quand la pratique même du jeu
est apparue je ne pouvais plus m'en passer. " Belge d'origine, elle a
appris à perdre ses belgicismes. "On a des mots bien à nous et on m'a
appris à les changer parce que ceux-là ne figuraient pas dans le
dictionnaire. "
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.