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Didier Decoin, entre écriture et cinéma

Tout et son contraire Philippe Vandel Du lundi au vendredi à 8h25, 11h51, 16h25, 17h54 et 0h10

Didier Decoin publie un nouveau roman chez Grasset : "La pendue de Londres". Il s'agit de l'histoire vraie de la dernière femme pendue en Angleterre, condamnée à mort pour le meurtre de son amant. Son bourreau a, lui-aussi, existé. Il était à la fois celui des procès de Nuremberg en Allemagne, mais aussi l'exécuteur des basses aux œuvres en Angleterre.

franceinfo

Radio France

Publié le 15/05/2013 07:02 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 1min

Cette histoire a déjà donné naissance à deux films. Didier
Decoin a d'ailleurs pratiqué tous les genres : roman, essai, théâtre, mise en
scène ainsi qu'écriture de scénarios de films. Et d'ailleurs, quand, dans les années
70, il s'est mis à travailler pour le cinéma, ses amis du petit milieu des
lettres de St Germain des Prés n'ont pas du tout apprécié... "ils m'ont
invité dans un restaurant grec et m'ont dit : 'tu ne vas pas faire la pute pour
le cinéma ou la télévision'!"

Écrivain et réalisateur. Prix Goncourt en 77 pour John
l'enfer , il est aujourd'hui le secrétaire général de la prestigieuse Académie
Goncourt. Son père, Henri Decoin, était un des plus célèbres cinéastes des
années 40 et 50 avec Razzia sur la chnouf avec Gabin et Lino Ventura. Il
a aussi fait tourner Jeanne Moreau ou Bernard Blier. Et grâce à lui, le
petit Didier a fait des rencontres assez extraordinaires.