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Tout est politique. Appel à la démission de Gérald Darmanin : les Républicains sont "animés par la rancune politique"

Les invités de Tout est politique sont notamment revenus, mardi soir, sur la situation du ministre de l'Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, accusé de viol ainsi que l'appel des Républicains à sa démission.

Article rédigé par franceinfo, Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La porte-parole des Républicains Laurence Sailliet et Nicolas Bay, vice-président du Front National et député européen, le 30 janvier 2018. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Le ministre de l'Action et des comptes publics, Gérald Darmanin, est accusé par Sophie Spatz de l'avoir de l'avoir contrainte à un rapport sexuel, en échange d'une aide pour la réouverture d'un dossier judiciaire la concernant. L'avocate de Sophie Spatz, Elodie Tuaillon-Hibon, a expliqué que sa cliente juge que les faits pourraient être considérés comme un viol "par surprise". Les faits se seraient déroulés en 2009 alors qu'il était chargé de mission au sein de l'UMP. Une enquête préliminaire est en cours, après une nouvelle plainte déposée contre lui par cette femme de 46 ans, ancienne sympathisante de l'UMP. 

Les Républicains ont appelé officiellement à la démission de Gérald Darmanin, mis en cause dans une affaire de viol, comme l'a expliqué la porte-parole des Républicains, Laurence Sailliet, mardi 30 janvier, dans Tout est politique sur franceinfo. Sur cette question, l'avis de Nicolas Bay, vice-président du Front national diverge.

L'extrait

Que doit faire Gérald Darmanin, selon vous, Nicolas Bay ?

Ce qui est sûr, c’est que nous n’appelons pas à sa démission. Il y aurait sans doute beaucoup de raisons de critiquer l’action du gouvernement et notamment celle de Gérald Darmanin. Mais il faut quand même faire attention à ce genre d’accusation qui, pour l’instant, fait l’objet que d’une simple enquête préliminaire. Il n’est pas mis en examen et il ne faut pas non plus donner un droit de vie ou de mort politique à n’importe qui proférerait des accusations. Il y a une enquête qui est en cours (…), il faut respecter un minimum la présomption d’innocence. C’est une affaire qui est extrêmement grave, des accusations qui sont d’une extrême gravité et qui nécessite de les traiter avec sérieux et pas comme le fond les Républicains, animés par la rancune politique, à essayer de faire la peau à leur ancien petit camarade.

Les invités

Nicolas Bay, vice-président du Front National et député européen.

Laurence Sailliet, porte-parole des Républicains.

Arnaud Benedetti, professeur associé à l’Université Paris-Sorbonne et expert en communication politique.

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