Vingt ans après...
L’autre info est en Grande Bretagne ce matin…
20 minutes reprend une histoire, notamment évoquée par le Standard ou le Daily Mail. Une histoire qui prouve que les réseaux sociaux, qu’on présente de plus en plus souvent comme des repaires de pédophiles, de djihadistes ou d’extrémistes dangereux restent toujours des espaces qui permettent d’accomplir des miracles…
Quel genre de miracle ?
La brocante du dimanche est une vraie tradition en Angleterre. Oli Lansley, une trentaine d’années, s’achète un fauteuil d’occasion au marché aux puces de Brockley, au sud de Londres. Sous les coussins de ce fauteuil qu’il vient de chiner, Oli trouve un album de photos rempli des clichés d’un homme noir, seul ou entouré de sa famille. Vu le style vestimentaire, les photos datent visiblement des années 60 à 70. Au fil des clichés et au fil des années, surtout, l’homme se dégarnit. Puis on le voit tenant un bébé dans les bras. Au lieu de garder les photos pour lui, ou de les balancer dans la première poubelle croisée, Oli, probablement touché par les clichés, lance un appel sur son compte Facebook. Il publie quelques photos en ligne et demande aux internautes d’avoir la gentillesse de l’aider à tenter de retrouver le héros de l’album photo.
Et là, le miracle va avoir lieu…
Le message est partagé plus de 36.000 fois sur Facebook. Mais, c’est finalement via Twitter que la fille de l’homme qu’on voit sur les photos reconnait son père et contacte Oli Lansley. 24 heures plus tard, c’était vendredi, les deux hommes, Oli qui a trouvé l’album dans son fauteuil d’occasion et l’homme de l’album photo, nommé Noel Douglas et âgé de 58 ans, se sont retrouvés. Ils habitaient à dix minutes l’un de l’autre. En moins de 48 heures, les réseaux sociaux ont donc permis le miracle. Noel avait, en fait, perdu son album photo, si précieux pour lui, il y a une vingtaine d’années, au cours d’un déménagement. Il n’avait jamais pu montrer à sa fille les photos de sa grand-mère, décédée avant sa naissance. C’est désormais possible. Grâce à Oli et grâce aux aux réseaux sociaux. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer des Hommes. Ni croire que le Web est une réserve de salopards toxiques et nocifs. Bien sûr, on peut y tomber sur le pire. Mais il y a aussi souvent le meilleur, de la solidarité, de l’Humanité et des gens bien, juste à un clic de nous.
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