Cet article date de plus de six ans.

T'as vu l'info ? Grâce à Edouard Balladur et Alain Duhamel, on sait enfin d'où vient le "malaise français"

Edouard Balladur et Alain Duhamel publient un livre ensemble, "Grandeur, déclin et destin de la Ve République". Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum. 

Article rédigé par Guy Birenbaum
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3 min
Le Premier Ministre-candidat Edouard Balladur dans un meeting le 12 avril 1995 dans le cadre de la campagne présidentielle. (PASCAL GUYOT / AFP)

Je me sens tellement bien. Je suis tellement rassuré. Nous allons nous en sortir. C’est sûr désormais... Tout est écrit ! La suite sera comme un enchantement. La solution, l’issue, la sortie, était là, à portée de mains et nous n’en savions rien, pauvres hères que nous sommes !

Je ne veux pas vous faire languir plus longtemps. Arrêtez tout ! Courez jusqu’à votre kiosque à journaux, jetez-vous sur vos tablettes, achetez ou téléchargez le Figaro. A la page 16, il y a une pleine page sur quatre colonnes avec cette question qui nous taraude tous au réveil : "D’où vient le malaise français depuis trente ans ?"

Je ne sais pas vous, mais moi, chaque jour, dès potron-minet, au saut du lit, je m’attrape la tête à deux mains et je me demande : "mais bon sang… d’où vient le malaise français depuis trente ans ?"

Le plus important, ce n’est évidemment pas la question, c’est la réponse. Et l’identité de ceux qui vont, enfin, trente ans après, nous fournir les solutions : Edouard Balladur et Alain Duhamel.

Le Figaro publie en effet aujourd’hui des extraits du livre commun que publient ensemble, aux éditions de l’Observatoire, Edouard Balladur, de chez Balladur, et Alain Duhamel, de l’Institut : Grandeur, déclin et destin de la Ve République. Je ne vais pas vous mentir, je n’ai pas encore eu le bonheur de lire les 368 pages de Ballamel et Duhadur. Mais en ces temps de dégagisme général et d’insupportable jeunisme, je me réjouis que chacun retrouve la raison et que deux hommes d’expérience, deux hommes aux tempes blanches, nous montrent enfin le chemin. D’un seul coup, j’ai une pêche terrible, une patate d’enfer.

Le dicton du jour

A la Saint Aimé, Balladur et Duhamel doivent être acclamés

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.