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T'as vu l'info ? Et si François Hollande était candidat...

"Présidentielle : les 500 parrains mystère de Hollande" : c'est les titres d'un article du Parisien jeudi. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum. 

Article rédigé par franceinfo, Guy Birenbaum
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le président François Hollande, le 8 mars 2017 à Paris. (ETIENNE LAURENT / POOL)

Je lis Le Parisien en arrivant, jeudi 9 mars, et sous un article consacré au président Hollande et à son combat contre le Front national, un petit article qui ne peut pas passer inaperçu. Son titre : "Les 500 parrains mystère de Hollande". Je me suis frotté les yeux quand j’ai lu ces quelques lignes : "A-t-il vraiment renoncé ? Selon nos informations (c’est écrit, "informations") un matelas de sécurité de 500 parrainages a été mis de côté au cas où le président déciderait finalement d’être candidat."

Alors là, je vous avoue que je m’ébaubis. Que ce scénario puisse être imaginé alors que le président de la République est venu dire à la télévision qu’il renonçait à se représenter le 1er décembre 2016 dans une allocation solennelle, ça me scotche. Tiens, c’est un peu comme si un candidat à la présidentielle, un ancien Premier ministre, avait répété plusieurs fois qu’il ne se présenterait pas s’il était mis en examen… Et qu’il avait décidé ensuite, et répété, plusieurs fois, qu’il se présenterait même s’il était mis en examen, ce qui pourrait bien être le cas de M. Fillon, dès la semaine prochaine…

Si le président Hollande y allait quand même, parce que, je cite scrupuleusement Le Parisien, "Macron trébuche et que Hamon dévisse", s’il se présentait, donc, à la dernière limite de dépôt des signatures des parrains au Conseil constitutionnel, le 17 mars, ça poserait quand même une petite question sur le respect de la parole donnée en politique.

Les Français pourraient finir par penser, ceux qui ne le pensent pas déjà, que la parole politique n’a absolument plus aucune valeur, aucune importance. Mais après tout, au point où en est déjà arrivée cette campagne présidentielle totalement barrée, tout peut arriver. 

Voici donc en exclusivité pour franceinfo, la musique qui accompagnera François Hollande dans ses meetings de campagne. 

Le dicton du jour

À la Saint Françoise, j’attends comme le Président que les courbes des sondages se croisent.

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