Anker Krarup et les cinquante Renault
L’autre info est au Danemark ce matin…
Plusieurs sites ou blogs d’automobile comme autoplus.fr ou le moniteur automobile racontent une histoire incroyable qui se déroule sur l’île de Fionie, seconde plus grande île du Danemark. Une île où dorment, depuis des dizaines d’années, dans des granges, une cinquantaine de Renault anciennes….
Des Renault ?
L’histoire débute en 1968. Anker Krarup veut remplacer son vélo par une voiture. Un ami dont la femme possède une 4cv, lui conseille d’en acheter une. Anker suit le conseil et achète une 4CV d’occasion qu’il va conduire pendant 12 ans. Surtout, la petite histoire veut que sa 4CV lui ait permis de séduire sa future épouse qui s’appelle Marianne. C’est donc en 1980 que Anker Krarup décide de remplacer sa 4CV par une Dauphine. Mais il va conserver sa 4CV si "sentimentale". L’histoire va se répéter. Sa femme et ses enfants, veulent à leur tour chacun une voiture. Les Krarup ne se débarrassent d’aucune auto et vont finir, d’achat en achat, par se retrouver à la tête d’une soixantaine de véhicules (dont même quelques Combi volkswagen). Faute de place, la famille doit même acheter des fermes plus grandes pour entreposer ses voitures dans des granges. : Renault 4, Dauphine, Dauphine Gordini, Floride Coupé, 4CV, Ondine, Renault 10, 8, 20 TS, 17 TL, Renault 5... Pas des voitures qui valent des millions, des modèles populaires.
Un vrai petit musée Renault
Des voitures protégées sous des grosses couverture pour lutter contre le froid danois. Comme ça a fini par désespérer Anker de voir toutes ses voitures à l’arrêt, il a décidé de s’en séparer. La maison de vente aux enchères Campen Auktionner a pris les affaires en mains et la collection sera vendue aux enchères le 20 mars, à Randers. La vente aux enchères a d’ailleurs débuté en ligne et se poursuivra encore pendant 24 jours. Les enchères les plus élevées concernent pour le moment une très belle Frégate de 1958 qui devrait partir à plus de 20.000 couronnes danoises (2.700 euros environ). Il y a quand même quelques voitures un peu rouillées dans le lot… Alors c’est sûrement triste de devoir disperser sa collection de voitures mais ça devait finir par coûter cher pour rien. Ça me rappelle un peu ce que disait Chico, l’aîné des Marx Brothers : "Je ne pouvais payer à la fois une voiture et un chauffeur. Alors j'ai vendu la voiture" .
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