Cet article date de plus de douze ans.

Un observatoire des bonnes pratiques en faveur de la diversité dans l'entreprise

Au sommaire de Sans préjugés cette semaine : les quotas de femmes dans les conseils d'administration, un observatoire des bonnes pratiques en faveur de la diversité dans l'entreprise, et un retour sur une date qui compte, le 27 juillet 1982.
Article rédigé par Sandrine Chesnel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

**L'info de la semaine

** Imposer un quota obligatoire de 40 % de femmes dans les conseils
d'administration des entreprises cotées d'ici à 2020, c'est le projet d'une
directive européenne qui n'a pas encore été présentée au Parlement Européen. Une
directive menacée par l'initiative de neuf pays, réunis par le Royaume-Uni, qui
ont déjà prévenu qu'ils refuseraient de l'adopter.
Parmi les 9 signataires, outre le Royaume Uni, il ya la Bulgarie, l'Estonie, la
Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, Malte, les Pays-Bas et la République
tchèque.

Aujourd'hui, d'après les chiffres de la Commission européenne, les hommes sont
6 fois plus nombreux que les femmes à des postes à responsabilités dans les
principales entreprises cotées.

**L'invité de Sans
Préjugés

** Carole Da Silva, fondatrice et présidente
de l'Association pour Favoriser l'Intégration Professionnelle, l'AFIP.

L'AFIP a été créée en 2002 sur un constat : le taux de chômage est trois
fois plus élevé chez les jeunes français issus de l'immigration que chez les
autres jeunes. L'AFIP accompagne ses jeunes dans leur recherche d'emploi et
vient de lancer une plateforme d'observation des bonnes pratiques pour favoriser
la diversité dans les entreprises et lutter contre les discriminations à l'embauche.

La date à retenir

Le 27 juillet 1982. Ce jour-là, sur une proposition du ministre de la Justice,
Robert Badinter, l'Assemblée Nationale vote la dépénalisation de
l'homosexualité. L'article 332-1 du code pénal, qui considérait l'homosexualité
comme un délit, est abrogé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.