L'obsolescence programmée n'est pas une fatalité
Sous les sapins, il y aura, cette année encore, des appareils électriques et de l’électronique. Tous ces équipements ne passeront pas plusieurs hivers. Ils vont s’arrêter de fonctionner au bout d’un certain temps parce qu’ils sont de mauvaise qualité ou parce que leurs fabricants l’auront décidé. C’est ce que l’on appelle l’obsolescence programmée.
L’association « les amis de la terre » a fait un test
11 foyers volontaires ont du mettre en pratique, pendant 5 mois, 10 conseils pour dire non au jetable.
Ils ont changé leurs habitudes, réparé les vélos, les vêtements, l’électro-ménager et ainsi sauvé de la poubelle près de 800 kg de biens.
Réparer peut se révéler simple. De nouveaux lieux apparaissent : des ateliers d’autoréparation où on apprend à remettre en état, avec mise à disposition de matériel et même de pièces détachées.
Les consommateurs changent, et certaines entreprises l’ont compris. Elles vendent un usage plutôt qu'un bien et ont donc intérêt à fabriquer des appareils solides et réparables.
Pour dire Oui au durable, il est recommandé d’acheter des produits de qualité, certifiés si possible, réparables, et de privilégier les produits sobres, car il y a aussi une forme d’obsolescence psychologique due aux phénomènes de mode.
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