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Jean Zay, l'oublié de la République

Et en cette période de " refondation " de l'école, avec une loi d'orientation à venir, retour sur un malentendu historique : l'école de Jules Ferry est aussi celle de Jean Zay, ministre de l'Education nationale sous le front populaire, exécuté par la milice en 1944. C'est ce que montre dans une belle biographie l'historien Olivier Loubes.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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La présentation du livre et de l'auteur par l'éditeur :

"Malgré une reconnaissance croissante, Jean Zay, le très jeune ministre
de l'Éducation nationale et des beaux-arts de Léon Blum, reste un homme
politique méconnu, une figure républicaine inconnue. 
Pourtant, son
œuvre de réformateur est exceptionnelle (démocratisation scolaire, ENA,
CNRS, festival de Cannes...), et fait de lui le Jules Ferry du Front
populaire. Quant à son emprisonnement dès 1940 puis son assassinat par
des miliciens en 1944, ils en font le Dreyfus de Vichy. 
Ce livre
s'attache à combler l'écart entre une vie remarquable et une mémoire
partielle, afin de donner à lire et à comprendre un parcours de
républicain emblématique par son action et par la haine qu'il suscita. 
Aujourd'hui,
alors que la référence aux " valeurs républicaines " est fréquente,
mais ne dépasse souvent pas le stade de l'invocation, Jean Zay permet de
répondre, historiquement, à la question dont dépend notre avenir : "
Que signifie vivre en République ? Rien, sans engagement républicain. " 

Olivier
Loubes
, historien de l'enseignement et de l'imaginaire politique de
la société française, est un spécialiste des rapports entre l'école et
la nation au XXe siècle et travaille sur Jean Zay depuis 1991. Il est
professeur de chaire supérieure au lycée saint-Sernin de Toulouse."

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