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Politique fiction. Rumeurs, intox, "fake news"... comme dans "Homeland"

Les rumeurs et autres fausses infos - les "fake news", ont pollué les dernières campagnes présidentielles, en France comme aux Etats-Unis. La série américaine Homeland s'est aussi inspirée de ce phénomène dans sa dernière saison. 

Article rédigé par franceinfo - Laurent Valière
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Vrai ou faux ? Info ou "fake news" ? Les rumeurs ont envahi le web et contaminent le débat public.  (GETTY IMAGES)

Quand la rumeur fait irruption dans la présidentielle française

18 mai 2017, en France. En plein débat présidentiel, Marine Lepen lance en direct une "fake news" face à Emmanuel Macron. 

Les "fake news" ont aussi inspiré la dernière saison d'une série américaine typique de l'après 11 septembre : Homeland. Bienvenue au pays de la parano. Dans la 6e saison de la série Homeland, la nouvelle présidente des Etats-Unis est déstabilisée par de fausses vidéos sur son fils sur internet.

Les premières saisons lient une frêle et bi-polaire agent du FBI et un soldat américain libéré par les islamistes, mais peut-etre retourné par eux. En posant des caméras chez lui pour le surveiller, elle tombe sous son charme... 




Homeland questionne les stéréotypes des bons et des méchants, La série est née en Israel. Intitulée Prisonnier de guerre, Gidion Raff suit deux soldats israeliens libérés par le Hamas et qui ont du mal à se remettre de leur traumatisme. La série est modeste dans ses moyens mais crue : elle ne cache rien des tortures et de la violence psychologique. Et si ces soldats libérés avaient tellement changé que leur famille ne les reconnaissait pas ?

Dans la tradition des films paranos américains

Pour adapter la série aux Etats unis, on fait appel aux deux auteurs de 24 heures chrono. Dans la grande tradition des films paranos américains, on rajoute la menace d'un ennemi caché à l'intérieur du pays.

La dernière saison tout juste diffusée en France n'est pas passée à côté de la montée de la droite dure américaine. On y voit des faucons américains prêts à diffuser des fake news pour pousser la présidente nouvellement élue à entrer en guerre. La référence à l’élection de Donald Trump de la part des auteurs n'est pas loin...

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