Polars d'été. L'empreinte carbone de Christian Jacq
Cet été, Gilbert Chevalier propose de revenir sur les meilleurs romans noirs, policiers, et thrillers français de l’année.
Christian Jacq aime particulièrement la musique de Mozart et ses concertos pour piano. Une musique qui l'accompagne souvent quand il travaille. Musique parfaite donc pour accompagner la lecture de ses enquêtes de l'inspecteur Higgins. L'empreinte Carbone, publié chez XO ,est la 36e enquête de son flic anglais gentleman, très vieille école. Sans doute parce qu’il a osé défendre le carbone et le CO2, un professeur est assassiné à son domicile par un tueur cagoulé. L’enquête est confiée à Higgins, qui relève, dans l’appartement de la victime, plusieurs indices mettant effectivement en cause des adeptes de la décarbonisation absolue. Mais attention aux conclusions trop évidentes.
Atmosphère anglaise un peu surannée
Cette nouvelle enquête permet quelques coups de griffes à l'écologie facile qui semble agacer Christian Jacq. C'est évidemment l'une des curiosités du roman comme son dénouement très inattendu. L'intrigue est légère, la lecture facile, les enquêtes d'Higgins ne sont jamais vraiment très sérieuses ou dramatiques mais plutôt prétextes à retrouver une atmosphère anglaise un peu surannée. Comme si les décors et certains personnages des romans d'Agatha Christie étaient plongés dans notre monde. Christian Jacq nous propose avec cette série Higgins un enquêteur à l'ancienne, hors norme qui ne se plie pas aux évidences. Christian Cacq très connu et très apprécié pour ses romans à la fois érudits et ludiques sur l'Égypte antique a donc une deuxième passion avec l’inspecteur Higgins. Il avait publié une première version de ces enquêtes sous le pseudonyme de J.B. Livingstone.
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