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Planète Géo. La Grèce retrouve son souffle

La Grèce refait surface et pour attirer les touristes, les grands sites et les îles ont fait preuve de renouveau.

Article rédigé par franceinfo, Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

Après neuf ans de plan d’austérité, la Grèce semble émerger de la crise et les touristes reviennent à tire-d’aile.

Miser sur le tourisme

Ils étaient 32 millions en 2018, deux fois plus qu’en 2011, les touristes sont de retour, entre autres des Chinois, des Russes qui profitent des nouvelles lignes aériennes. Pour cela les Grecs ont dû faire d'énormes efforts pour attirer les visiteurs échaudés par la crise que traversait le pays.

"Depuis 4 ans, la Grèce remonte la pente, a retrouvé la croissance : 1,8% en 2018, et devrait atteindre 2% cette année ", résume Cyril Guinet dans le magazine Géo

Milos, un trésor naturel inépuisable,devenu destination tendance pour la jeunesse grecque. (TUUL et BRUNO MORANDI/ GEO)

Qui en profite?

Les îles grecques et leurs plages de sable fin ont toujours eu la cote, mais là aussi les Grecs ont fait des efforts pour les mettre en valeur.

La politique mise en place de Visas en or permet aux étrangers d’obtenir des visas de longue durée contre l’achat d’un bien. Santorin est l’un des sites les plus prisés.

La baie du naufrage a été élue en 2018, plus belle plage du monde, par un jury de 2 100 experts internationaux. Un glissement de terrain avait obligé les autorités à fermer la plage, elle a été sécurisée puis rouverte au public.

Zante, un éden ressuscité. (JON ARNOLD/ GEO)

Athènes profite de ce renouveau

 Athènes profite de cette renaissance, et l’Acropole en premier lieu, mais aussi une autre place où trône le parlement, la place Syntagma, point stratégique de la ville lors des affrontements durant la crise.

L'Acropole est ouverte 11h par jour toute l'année, toute l'année. (AIR PANO / GEO)

Le tourisme et les exportations se portent bien."Signe visible sur la place Omonia, la grande place d’Athènes, les terrasses sont pleines, les Grecs peu à peu se remettent à consommer".

Mais la tragédie grecque n'est pas finie

  "Les Grecs savent que leur génération et la suivante devront payer toute leur vie pour rembourser la dette publique. Les salaires restent bas, les impôts élevés, mais peu à peu, ils se remettent à consommer, à aller au restaurant, à sortir".

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