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La "ruche" artistique à Marseille

Marseille, "capitale culturelle européenne" et centre vital pour le spectacle vivant. Il se manifeste à chaque coin de rue.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

Les artistes n'ont pas attendu 2013
pour s'emparer de la ville.

Au fil des années, la
cité phocéenne est** devenue "* une formidable galaxie de
compagnies, de lieux, de manifestations et on compte plus de théâtres à Marseille qu'à Paris au vu du nombre d'habitants" raconte Christèle Dedebant dans le magazine Géo . Un exemple parmi les autres, le pôle culturel La Friche La
Belle de Mai* abrite 500 artistes et producteurs.

Le goût marseillais
pour le spectacle
a été bercé par le cabaret et le music-hall. Il faut, pour cela,
remonter à la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1930. Au cabaret l'Alcazar, le public a fait éclore des vedettes telles que Mayol, Tino Rossi, Yves Montand, Fernandel.

Dans les années 1950-1960, le cinéma et la télévision ont pris le pas sur le cabaret mais le 30 octobre 1973, un événement a permis de "sauver " le théâtre et la danse :
le maire, Gaston Deferre, épousa la romancière Edmonde Charles-Roux. Une femme brillante qui fera venir, de l'extérieur, plusieurs de ses connaisssances, comme le lyonnais
Marcel Maréchal et le parisien Roland Petit. Elle deviendra "l 'éminence grise de la culture" à
Marseille. 

En 1986, l'arrivée de Robert Vigouroux à la mairie
provoqua un immense appel d'air : les troupes de théâtre se sont
emparées des friches industrielles.

Mais souligne Christèle Dedebant : " la cité
phocéenne n'en est pas à un paradoxe près. Tchatcheuse, théâtrale et
extravertie, elle reste relativement fermée aux arts de la rue. Et beaucoup de
spectacles montés ici, sont joués ailleurs".

  Parions que ce
label de Capitale européenne de la culture pourra changer la donne.

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