Dans la lumière blanche d'Alger
On est "saisi " par la ville, dès l'arrivée
par la mer : la cité se déploie au-dessus d’une baie en croissant; puis
commence la promenade panoramique aux
côtés de l’auteur d’Un voyage en Algérie(s), Eric Sarner,
toujours amoureux "d’Alger la blanche ".
Alger
qu'il a quittée à l'âge de six ans, n’est plus la même : elle est devenue gigantesque avec
plus de deux millions d’habitants. Signe des
temps, les cybercafés ont fleuri, les jeunes se connectent jusques tard
dans la nuit.
Les rues invitent à marcher, à visiter le MAM, le Musée d’Art Moderne- inauguré en 2007- du plus
pur style néo-mauresque (avec stuc et boiseries). Découverte d'un lieu
mythique : la cinémathèque d’Alger qui tourne à nouveau après les "années noires", la décennie de 1990.
Le
quartier populaire de Bab El Oued est resté cher au cœur d'Eric Sarner : habité autrefois
par le "petit peuple européen", il compte aujourd’hui cent mille habitants et le chômage y est omni présent.
Tout en haut, la citadelle date du 16e
siècle, à côté de la mosquée de Sidi
Abderrhamane, le saint patron de la ville. Son tombeau est exposé au
milieu d’ex-voto. Le
périple s’achève place des martyrs, lieu de rassemblement.
A côté du centre historique, a poussé une ville moderne, autour de l’université
Boumédiène. Des tours de bureau et un immense centre commercial abritant une centaine de boutiques, sans oublier les bazars chinois qui se
sont installés à proximité.
Eric Sarner raconte comment les Algériens restent marqués par le passé terroriste mais aussi, se tournent vers l'avenir, avec l'espoir de jours meilleurs.
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