Cet article date de plus de douze ans.

Dans la lumière blanche d'Alger

La ville blanche ne déçoit jamais celui qui y revient. Eric Sarner, poète, écrivain et cinéaste vient de publier "Un voyage en Algérie(s)". Cinquante ans après l’indépendance de l’Algérie, il revient dans la capitale où il est né, une sorte de voyage dans le temps où l'on découvre une ville pleine de contrastes, où certains quartiers comme la Casbah sont encore stigmatisés par le terrorisme des années 1990.
Article rédigé par Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

On est "saisi " par la ville, dès l'arrivée
par la mer : la cité se déploie au-dessus d’une baie en croissant; puis
commence la promenade panoramique aux
côtés de l’auteur d’Un voyage en Algérie(s), Eric Sarner,
toujours amoureux "d’Alger la blanche ".

Alger
qu'il a quittée à l'âge de six ans, n’est plus la même : elle est devenue gigantesque avec
plus de deux millions d’habitants. Signe des
temps, les cybercafés ont fleuri, les jeunes se connectent jusques tard
dans la nuit.

Les rues invitent à marcher, à visiter le MAM, le Musée d’Art Moderne- inauguré en 2007- du plus
pur style néo-mauresque (avec stuc et boiseries). Découverte d'un lieu
mythique : la cinémathèque d’Alger qui tourne à nouveau après les "années noires", la décennie de 1990.

Le
quartier populaire de Bab El Oued est resté cher au cœur d'Eric Sarner : habité autrefois
par le "petit peuple européen", il compte aujourd’hui cent mille habitants et le chômage y est omni présent.

Tout en haut, la citadelle date du 16e
siècle, à côté de la mosquée de Sidi
Abderrhamane, le saint patron de la ville. Son tombeau est exposé au
milieu d’ex-voto. Le
périple s’achève place des martyrs, lieu de rassemblement.

A côté du centre historique, a poussé une ville moderne, autour de l’université
Boumédiène. Des tours de bureau et un immense centre commercial abritant une centaine de boutiques, sans oublier les bazars chinois qui se
sont installés à proximité.

Eric Sarner raconte comment les Algériens restent marqués par le passé terroriste mais aussi, se tournent vers l'avenir, avec l'espoir de jours meilleurs.

 

 

 

 

 

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