Cet article date de plus de treize ans.

La plus belle pour aller chanter

L'aveu est magnifique : dès les premières pages, Jean- Marie Périer se confesse : "le jeune photographe que j'étais a été fasciné par ce visage si photogénique". Plus loin, il parle de tendresse et c'est vraiment beau, 50 ans de sentiments aussi forts.
Article rédigé par Pascal Delannoy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

 

Le voyage
peut commencer. Il y a d'abord "la première séance", avec cette
chambre, banale et bien assise sur le lit, guitare à la main, l'ange qui déjà,
immédiatement  séduit l'homme venu faire des images ; la timidité s'est,
nous assure t’on, invitée mais des fleurs offertes illuminent la promenade
le long de la Seine .

La suite
ressemble à une danse sans fin. Le succès bien sûr mais ce n'est pas cela qui
l'emporte. Toujours Françoise Hardy reste différente.

Même si la
célébrité venue elle  change d'arrondissement  toujours
elle reste et restera Parisienne .

Un détour
par Londres tout de même, avec Brian Jones ou Mick Jagger , mais sur les
photos c'est  d'abord elle qu'on regarde.

Puis il y a
les tournées, le studio, la Normandie , Rome , une rencontre avec Dali à Cadaquès ,
et puis... Dutronc .

Dutronc et
le bonheur par exemple en Corse .

La
fantaisie s'installe, avec tous les clichés souvent délirants,  pour Salut Les Copains ou  Mademoiselle Age Tendre .

Puis
15 ans passent,  les années s'allongent, les cheveux raccourcissent. Thomas ,
lui, grandit encore et encore.

200 photos
plus tard, Jean-Marie Périer mêle toujours l'intelligence et la pureté des
premiers clichés.

Ce livre
aurait pu s'appeler "Bonheur". Il nous raconte un très beau siècle à
 jamais saisi dans sa force.

Françoise ,
par Jean-Marie Périer est aux Editions Chêne .

 

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