Page 262 : « des tranches de selleaux pois chiches, à la menthe et sésame ». La patience on le sait, est derigueur. C’est un plat qu’il faut absolument préparer la veille, doncaujourd’hui. Après? c’est au fil des heures qu’il trouvera toute sa splendeur.La photojustement éclaire ce rendez-vous, c’est comme un très joli gâteau avec, dans unpetit bol à côté, les pois chiches comme autant de douceurs.Vouspréférez le "gigot de 7 heures" ? L’image là aussi fait vraiment envie. Ellea le parfum du céleri, du fenouil, du rhum, de l’orange, etc, autrement dittout ce qui fait sublimer les saveurs de la viande.Au fil des600 pages on comprend parfaitement pourquoi ce livre s’appelle tout simplement " Cuisine ". Comment en effet faire plus simple et plusévident ?Il y a parexemple cette "marinade de radis roses et cerises à la moutarde fraîche" . Le tableau est savoureux. Ou ce "croustillantde haddock" qui fait forcément penser à un dessert sicilien, c'est-à-diretrès coloré avec cette impression de sucré.L’Italiequi rivalise sans difficultés avec la cuisine bleu-blanc-rouge. Les "penne auxpetits pois" , les "ravioli frits à la ricotta" ou les "cannelloni au bruccio" vous emmènent directement au bord de laMéditerranée . Le feu d’artifice se termine avec un "risotto aulait de coco, citronnelle, patate douce et fèves" .Si, en plus,vous avez prévu le "nougat glacé" qui affiche une blancheur de toute élégancealors, oui, votre voyage sera divin.300recettes, 300 photos… Guy Martin et son complice photographe Michel Langot(stylisme Domitille Langot ) n’ont pas écrit un livre de cuisine de plus, mais une véritable bible. " Cuisine " est publié aux Editionsde la Martinière.
