Brassaï : dépêchez-vous !
En fait très
vite ses parents avaient choisi d'habiter Paris qui, à jamais, restera sa
ville passion.
Dans les
années 20, encore jeune homme, il partage la folie de Montparnasse, il croise
alors Henry Miller ou Jacques Prévert.
Son premier
métier c'est journaliste, mais très vite aux mots, il préfère l'image et
voilà comment jour et nuit, il arpente la capitale.
C'est un premier livre Paris Nuit qui le fera connaître des 1923, il
capte alors la magie d'une Tour Eiffel ou d'un couple d'amoureux
avec un noir et blanc majestueux, c'est d'ailleurs l'affiche de
l'expo.
Toujours,
il aime envelopper son travail dans le brouillard ou la pluie, qu'il arrive
encore en quelque sorte à dompter.
En fait
tout l'intéresse, les mauvais garçons, les mannequins, les stars aussi, les
vraies, Picasso, Genet, Dali, Giacometti ou Michaud.
Et puis,
toujours, Paris s'invite, Paris qui se donne à chaque instant en
spectacle, qui fait en permanence son cinéma.
Brassaï un peu oublié après la guerre, innovera en 1960 en donnant pour la
première fois une vraie place au graffiti, preuve qu'il a toujours été en
avance sur son temps.
C'est ce
qu'on peut à nouveau constater à travers les 300 photographies réunies à l'Hôtel
de ville de Paris et ce, jusqu'au 29 mars 2014. Ah ! le beau
voyage...
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