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Philippe Jambon veut développer Jeff de Bruges en franchise

Le célèbre chocolatier n'est pas Belge mais Français. Et il n'a pas de magasins dans le plat pays qui n'est pas le sien. Inspiré par Brel, le nom de la célèbre marque répond à l'écho "Jeff, tu n'es pas tout seul". Effectivement, sur les 436 magasins de l'enseigne, 300 le sont en franchise. Près de 18% du chiffre d'affaire du chocolatier est réalisé à Pâques. Le plus belge des chocolatiers français ou le plus français des chocolatiers belges nous explique les ingrédients de son succès.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Pour expliquer
le nom de son entreprise, Philippe Jambon explique que son propre nom ne pouvait pas
coller avec une marque de chocolat. "Après avoir fait des recherches en France,
j'ai trouvé, à Bruges, une usine qui était prête à accompagner mon projet. C'est
ainsi que je me suis "marié" avec Bruges."

"La fabrication du chocolat
est belge, c'est cela l'essentiel."

Philippe Jambon
explique la différence entre les chocolats fabriqués en France, Belgique ou
Suisse par "un savoir faire pâtissier" . Il nie aussi le terme
industriel. "On a parfois remplacé la main de l'homme par une machine mais
cela ne joue pas sur la qualité"
.

"La
différence quand on a du volume, c'est que l'on propose un prix accessible."

"Pâques et Noël
sont les deux saisons fortes"
, ajoute le patron de Jeff de Bruges qui réalise 50%
de son chiffre d'affaire sur ces deux périodes.

"98% des
Français disent aimer le chocolat."

Philippe Jambon rappelle
les qualités nutritives du chocolat qui cumulées, font du chocolat "un
produit anti-crise".
Il ajoute que les Français consomment 7 kg de chocolat par personne et par an.

En plus du
développement de franchises, le patron de Jeff de Bruges dit vouloir
"commencer l'internationalisation" . "Le prochain investissement
est le Canada, un beau pays en langue française"
.

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