Nicolas Rousselet, PDG du groupe G7, lance des taxis collectifs pour "s'adapter à la conjoncture"
Le groupe G7 ce sont bien sûr les taxis du même nom mais aussi des
entreprises de logistique (MGF, Homebox et Mobilbox) ainsi que le loueur de
voitures Ada. Au total, ce sont 1846 salariés.
Avec un chiffre d'affaire consolidé de 310 millions d'euros l'an dernier, en
progression de 5% par rapport à 2010, le groupe ne connaît pas la crise.
Et notamment la principale activité de l'entreprise : les taxis. Avec sa
double casquette de loueur et de radio,Taxis G7 est le numéro 1 mondial du taxi
avec 16 millions de courses en 2011, 7 400 taxis affiliés à Paris et en
province.
Comme les autres professionnels du secteur, le groupe G7 souffre de la hausse
du prix du carburant et multiplie les astuces pour moins dépendre de l'or noir.
L'une d'entre elles est de développer la flotte de véhicules hybrides. Les
chauffeurs de taxis sont ainsi demandeurs de voitures hybrides. 500 Prius ont
ainsi intégré la flotte de G7.
Dans un rapport publié en 2008, Jacques Attali se prononçait pour
l'augmentation du nombre de taxis à Paris, une des capitale européenne où il y
en a le moins comparé au nombre d'habitants. Le patron du groupe G7 se dit raisonnablement favorable à l'augmentation du nombre de licences
accordées.
Sans aller jusqu'à parler de concurrence déloyale, Nicolas Rousselet s'en
prend à Autolib au motif que les voitures électriques de Vincent Bolloré
bénéficient de places de parking pour un coût modique sur la chaussée, ce qui
n'est pas le cas d'Ada, le loueur de voitures du groupe G7 :"Nous, on est
dans des secteurs où on ne bénéficie d'aucune subvention. On veut que ce soit la
même chose pour tout le monde !"
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