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Liberté, égalité, mollets galbés : à Paris, c’est la "vélorution"

La pratique du vélo explose dans la capitale. Un enjeu pour les élections municipales à Paris qui n’a pas échappé aux candidats et qui leur chatouille les pédales.

Article rédigé par Benjamin Mathieu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 11 min
A vélo sur le pont du Garigliano, à Paris. (MANUEL COHEN / AFP)

Elles ont réussi leur coup. Les associations Paris en selle et Mieux se déplacer à bicyclette Ile-de-France ont organisé fin janvier un grand oral avec quasiment tous les candidats (seule Rachida Dati s'était faite représenter). Le thème des déplacements à vélo dans la capitale, encore anecdotique en 2014, est désormais un enjeu majeur de cette élection municipale.

Tous (ou presque) pour le "vélopolitain"

Anne Hidalgo et le candidat écologiste David Belliard se disputent la paternité-maternité du REVe (réseau express vélo) et du plan vélo, finalement réalisé à seulement 50% selon les associations cyclistes. Mais la bataille des idées est, elle, gagnée. Tous les candidats présents (Benjamin Griveaux, qui l'était encore, Danielle Simonnet, Anne Hidalgo, David Belliard, Cédric Villani), à l’exception de Rachida Dati, ont repris l’idée d’une ville 100% cyclable avec la mise en place d’un "vélopolitain", porté par les deux associations : un réseau de pistes cyclables sécurisées, calqué sur les lignes du métro.

Mais tout ne se passe pas comme sur des roulettes dans la capitale sur ce point. Le changement de prestataire du Vélib reste un gros point noir dans le bilan de la maire de Paris. Le service a été fortement approuvé pendant la grève et pour le moment, il n’est toujours pas optimal.

A la réalisation de cet épisode : Christine Robert

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